UNE VIE DE CHAT

UNE CRITIQUE DE CINÉMA EN CLASSE

Au mois de janvier dernier, un critique de cinéma professionnel s’est déplacé dans 10 écoles primaires défavorisées de la grande région montréalaise pour donner des ateliers sur le septième art et sur la critique de cinéma. Les élèves ont ensuite eu le bonheur d’assister à une projection en avant-première du film Une vie de chat, réalisé par Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol.

Voici une des vingt critiques soumises. Vous pourrez admirer toutes les autres critiques au Cinéma Beaubien, du 3 au 11 mars 2012, lors du 15e Festival International du Film pour Enfants de Montréal. 

Une vie de chat

Le film en route vers les Oscars!

Par les élèves de la classe de Colombe - École Édouard-Laurin - 2e cycle du primaire

Avez- vous déjà visionné un polar excitant rempli d’action et de rebondissements où les deux personnages principaux (Dino le chat et sa maîtresse Zoé) ne parlent pas? Incroyable, n’est-ce pas? C’est ce qui vous attend lorsque vous irez voir le film Une vie de chat au Cinéma Beaubien dans le cadre du Festival International des Films pour Enfants de Montréal (FIFEM).

Le film qui commence tout en douceur et même un peu dans la tristesse devient rapidement plus intéressant lorsque l’on apprend que la maman de Zoé, commissaire de police, est à la recherche du méchant qui a tué son mari. À partir de ce moment, les scènes sont bien rythmées. La musique devient de plus en plus forte, de plus en plus stressante. On se demande souvent ce qui va arriver. C’est très excitant! À plusieurs reprises, nous sommes surpris. Parfois, l’action est tellement intense qu’on veut rentrer dans le film pour aller résoudre le problème. Par exemple, nous voulions entrer dans l’histoire pour aider la petite Zoé à parler pour que sa mère comprenne son problème.

Une vie de chat est un film d’animation. Les dessins que l’on a trouvés parfois un peu flous représentent la ville de Paris, ses toits qui se touchent et ses lieux historiques. On entend de la musique jazz et de l’accordéon. Ça donne même le goût de voyager! Les personnages parlent « à la française » et leur façon de s’exprimer est parfois très drôle! Par exemple, ils disent : « Chopez-la les gars, faut pas la laisser filer! » Nous pensons que ce serait aussi très intéressant que ce film se passe à New-York.

Puisque le film se passe souvent la nuit, les images sont souvent sombres et les dessinateurs ont pensé utiliser la lune pour éclairer les images. Ils ont aussi eu l’idée géniale d’utiliser des lignes blanches sur du noir ou les lunettes spéciales de Nico pour que l’on puisse voir les personnages dans l’obscurité complète. Wow!

Chaque personnage joue un rôle important. C’est Victor Costa, le tueur qui est le plus crédible. Sa voix, ses rires et ses répliques; comme il est méchant!

Nous vous recommandons vraiment d’aller voir ce film. Amenez-y aussi vos amis et vos parents. Vous voudrez y retourner, c’est garanti!