lundi 19 mars 2012

UN BLOG LU PARTOUT À TRAVERS LE MONDE!

Par l'équipe du FIFEM

Le blogue du FIFEM a été très populaire, encore une fois cette année.

Du 18 février au 18 mars, les billets des blogueurs ont été lus par:
1099 Canadiens
71 États-Uniens
46 Russes
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37 Allemands
12 Hollandais
9 Suisses
3 Nouveaux-Zélandais
3 Ukrainiens
2 Colombiens

La critique du film Une vie de chat rédigée par l'école Édouard-Laurin a été lue 210 fois; celle de Nicostratos, 97 fois; Les contes de la nuit, 68 fois; Les crocodiles 3, 56 fois.

Vous souhaitez vous aussi vous exprimer sur les films que vous avez vus au FIFEM? Envoyez votre critique à famille@fifem.com

jeudi 8 mars 2012

JORGEN + ANNA = AMOUR


Jorgen + Anne = Amour
Par : Victoria Najera-Huot
Anne, une jeune fille de 9 ans, est bien différente des autres filles.  Selon elle, tomber en amour est une chose dégoutante. Son opinion change lorsqu’elle rencontre Jorgen, un nouveau venu à l’école. Elle en tombe amoureuse instantanément, mais c’est un secret.  Lorsqu’Anne et sa meilleure amie Beate se rendent contre que Jorgen et sa famille habitent dans la vieille maison hantée,  Anne veut connaître la véritable histoire de cette maison. La légende voulait que la maison de Jorgen soit habitée par le fantôme d’ Helga, une fille qui aurait été tuée par son père, qui ne pouvait accepter qu’elle soit trop en amour avec un garçon. Rongée par la jalousie, Helga coupe les cheveux de la femme qui lui a volé son amour.  Ainsi,  Anne se voit un peu comme Helga et réussit à faire le même mauvais coup à Ellen quand cette dernière lui vole Jorgen. Anne se rend vite compte que tomber en amour est non seulement possible à neuf ans, mais que l’amour transforme! Au départ, elle est un garçon manqué, mais peu à peu, elle découvre son côté fille.


Le film Jorgen+Anne pose un regard sur les relations entre les jeunes. D’abord, il y a la relation entre Anne et Beate, qui montre l’amitié la plus profonde. Elles sont les meilleures amies, des sœurs de cœur, même ! Elles se racontent tous leurs petits secrets que personne ne sait. Puis, on ne passer sous silence la relation compétitive entre Anne et Ellen. Elles se battent pour le même garçon. Bien sûr, il y a la relation d’amour entre Anne et Jorgen. Ils sont tous les deux en amour  et  sont prêts à tout pour être ensemble. Comme dans toutes les histoires d’amour au ciné, il y a quelques obstacles pour les tourtereaux. Est-ce que leur amour sera assez fort ? À vous de le découvrir dans cette histoire d’amour tendre signée Anne Sewitsky.  


Le film est en Norvégien, mais ça n’enlève rien à ce merveilleux film qui est probablement mon coup de cœur du festival ! Nul doute, tous les jeunes qui aiment les histoires d’amour ou même qui en vivent secrètement seront charmés par Jorgen & Anne = amour. Je vous le recommande !

LES COULEURS DE LA MONTAGNE


Quand les guerrieros tournent autour comme des vautours
Par : Clovis Provost

Film réalisé par Carlos César Arbeláez, Colombie
C’est l’histoire d’enfants qui aiment jouer au soccer et qui vivent dans les montagnes avec leurs familles. Manuel a un vieux ballon. Pour ses 9 ans il en reçoit un nouveau avec une paire de gant de gardien de but. Là où ils jouent il y a des mines. Ce n’est que quand leurs parents le découvre qu’ils leur interdisent strictement d’y aller. Hélas, Manuel perd son beau ballon sur le terrain de mines. Il fera tout pour le récupérer et la suite sera terrible…
Ce film est très triste et émouvant. Les acteurs jouent tellement bien qu’on dirait que c’est la vraie vie. J’ai eu peur que les jeunes meurent lorsqu’ils tentent de récupérer le ballon dans le champ de mines et quand arrivent les soldats. J’ai trouvé dommage que ce film soit en espagnol mais heureusement il y  a un narrateur, ce qui fait que nous n’avons pas besoin de lire les sous-titres. Parfois, l’image s’assombrit et revient sur une autre scène. Ce qui donne un effet intéressant.  Il n’y a pas beaucoup de musique mais je ne trouve pas pour autant que ça manque. Quelque chose m’a dérangé : l’image n’était pas claire. Je me demande si cela a été filmé comme cela ou si c’est un problème technique. J’aimerais voir la suite de cette histoire parce que la fin ne clôt pas bien le sujet. Je ne conseille pas ce film au - de 10 ans parce que c’est intense et c’est la guerre.

FUSCHIA LA MINI SORCIÈRE


Par : Victoria Najera-Huot
Sortie tout droit d’un œuf minuscule, une mini sorcière nommée Fuchsia n’arrête pas une seconde. Son père de 198½ ans est celui qui a trouvé l’œuf de sorcière à proximité de la Forêt des Sorcières. Mesurant à peine 4 ou 5 centimètres, Fuchsia voulait grandir. Son père l’a donc fait grandir pour qu’elle puisse aller à l’école des sorcières, où elle apprend la magie et se fait aussi de nouvelles amies. Elle apprend aussi qu’autrefois les sorcières, les magiciens et les humains vivaient en paix. Mais tout a changé quand les humains ont commencé à se méfier des sorcières et des magiciens. Les humains ont fait des choses horribles. Résultat : « les humains sont dangereux », de répéter le père à Fuchsia. « Il ne faut pas parler aux humains », rouspétait-il. Malgré ces avertissements, Fuchsia est vite devenue ami avec Tommy, un humain, mais aussi le neveu d’un homme qui veut anéantir une partie de la Forêt des Sorcières pour en faire une autoroute. Fuchsia devait cacher son amitié avec Tommy, mais on les a découverts. Aidés par plusieurs sorcières, Tommy et Fuchsia unissent leurs efforts pour renvoyer les humains et protéger la Forêt.


Les décors démontrent bien l’atmosphère magique du monde de la sorcellerie. Ils sont adaptés pour une forêt remplie de sorcières. Les costumes sont beaux et tout est pensé : chapeaux, robes, souliers pointus sans oublier, bien sûr, le balai de sorcière! Même les maquillages sont bien faits, avec un nez de sorcière proéminent. J’ai trouvé que les costumes étaient  vraiment bien pensés!


Les comédiens jouent vraiment bien et ils sont bien crédibles.  Ils nous donnent envie de croire que la Forêt des Sorcières existe vraiment ! Fuchsia est mignonne et elle nous fait ressentir ses émotions. Qu’elle soit triste ou joyeuse, on les vit aussi car on veut qu’elle réussisse ce qu’elle entreprend.  Elle saura vous ensorceler aussi !


J’ai beaucoup aimé le film et je n’hésiterais pas à le recommander à tous les petits sorciers en devenir. ­­

ENTRE LES LOUPS

Une  superbe  vue  sur  la  nature
Par Léa Desjardins


Ce film est basé sur une histoire vraie hors du commun. Marco, un garçon de sept ans vit en Espagne. Un jour une meute de loups attaque les chèvres de la famille de Marco. Puisqu’ils n’ont plus d’argent, ils décident de l’abandonner dans la vallée du silence, là où vit depuis longtemps un vieil homme appeler Antonios. Marco commence à vivre avec lui, et une histoire d’amitié débute entre eux. Depuis ce temps il habite avec lui, en harmonie avec les animaux et surtout avec les loups. Toute une aventure de survie.

Ce film est vraiment beau, les images sont extraordinaires. Les grands plans des animaux sont vraiment supers, les couleurs et la lumière créé de belles atmosphères. Pendant le film on peut pleurer parce qu’il est très émouvant et aussi dramatique. Je vous dirais que ce film serait mieux à partir de l’âge de huit ans. La seule chose que je n’ai pas vraiment aimée c’est que des animaux se font tuer, même si c’est la loi de la nature. Ce n’est pas le meilleur film que j’ai vu mais il est très bon.

mardi 6 mars 2012

LES CONTES DE LA NUIT

Princes et princesses des quatre coins du monde


Par : Victoria Najera-Huot 

Par des jeux d’ombres, les Contes de la nuit nous raconte en 3D différentes histoires présentées par deux jeunes, une fille et un garçon, ainsi qu’un technicien, tous rassemblés dans une salle de cinéma. Envahis par l’inspiration de contes et de légendes célèbres, les trois personnages s’amusent à se déguiser et à incarner princes et princesses des quatre coins du monde. Grâce à eux, nous nous envolons vers l’Afrique, le Tibet, l’Amérique du Sud, le royaume des morts et bien plus encore. À l’aide de symboles culturels des différents pays, le prince doit gagner le cœur de la princesse par différentes épreuves. Le prince travaille fort pour réussir chacune des épreuve. Est-ce qu’il réussira ? À vous de le découvrir dans ce long métrage signé Michel Ocelot.  


J’ai bien aimé ce film haut en couleur. Le concept des personnages animés tous noirs rappelle le théâtre d’ombre. Les couleurs magnifiques de la scène font un contraste génial avec les personnages qui sont complètement noirs.  Passant d’un rouge vif pour évoquer la colère à un bleu tendre pour exprimer la douceur, sans oublier les petits objets importants qui prennent toujours une couleur spéciale,  le décor et les couleurs du film sont magnifiques et captivent notre attention du début à la fin.


Dans les histoires que les personnages nous présentent, les dialogues révèlent beaucoup d’informations sur les événements qui se sont passés, ou des informations sur les lieux où ils se trouvent. Mais plus particulièrement, les dialogues parlent de l’amour entre la princesse et le prince. Parfois, on sent le désespoir du prince, mais ses mots nous montrent qu’il cherche toujours les solutions.  J’ai aimé les mots échangés entre les personnages, car ils font avancer l’histoire d’une façon très intéressante.


J’ai beaucoup aimé ce film, du début à la fin. Je le recommande à tous les cinéphiles, petits et grands !

STORM, MON AMI, MON CHIEN

Une histoire d'amitié
Par Léa Desjardins
 Au Danemark vivait un jeune garçon nommé Freddi. Un jour, en revenant de l'école, Freddi vit un chien qui courait  dans la rue avec son maître à ses trousses. Voyant son maître le maltraiter, il voulut aider ce chien. Un soir pendant un orage, il secouera le chien  et le réfugia dans sa chambre sans que son père le sache. Il l'appela Storm. Quand son père découvrit Storm, il voulut que Freddi le rapporte à son maître, mais Freddi demanda de le garder et son père accepta. Même si Freddi était prêt à travailler pour le maître en échange de Storm, celui-ci demandait cependant beaucoup trop d'argent. Puis il inscrivit Storm dans une course à chien. Va-t-il gagner? À vous de voir.

J'ai vraiment aimé ce film grâce à cette belle histoire d'amour entre Freddi et Storm. L'atmosphère  sombre (la pluie, l'orage) et la musique va vraiment bien avec le thème qui est l'intimidation. On aime vraiment les personnages de ce film parce qu'à certains moments on peut se mettre à leurs places. Durant le film j'avais le goût d'y entrer et de tout régler, mais je ne pouvais pas. Dans le film je n'aimais juste pas le thème d'intimidation, mais le film décrivait très bien le Danemark. Ce que j'ai préféré c'était la course à chien puisque j'adore les chiens. J'aimerais quand même revoir ce film et j'espère que vous l'aimerez.

lundi 5 mars 2012

7 FRÈRES


Des frères rebelles
Par : Clovis Provost

Cette histoire vient du premier livre écrit en Finlandais dans les années 1800. Les réalisateurs sont Riitta Nelimarkka et Claude-Louis Michel.


C’est un conte qui décrit l’histoire de 7 frères qui sont devenus orphelins assez jeunes. Ils ont grandis seuls et ils ont dû devenir débrouillards mais ils manquent de raffinement et font souvent des bêtises. Ils sont bagarreurs et rebelles. Il leur arrive des aventures qui ne finissent pas toujours bien. Par chance, ils ont quand même une bonne étoile. Rendus grands, le gouvernement les oblige à apprendre à lire sous peine de prison. Cependant, ils ne sont pas intéressés. Ils se sauvent très loin pour avoir la paix…
Les personnages ne parlent presque pas, c’est surtout un narrateur qui parle: ça fait original. Il y a beaucoup d’action, souvent des bagarres. Certaines scènes sont surprenantes. Par exemple, j'ai été surpris lorsqu’un ours boit et danse avec les 7 frères. La musique était plutôt triste même dans les scènes heureuses. 


J’ai trouvé que les personnages n’avaient pas  de beaux visages mais j’ai fini par les aimer. Par contre, les animaux sont beaux et les paysages sont vraiment bien réussis. Il ne faut pas oublier c'est un dessin animé fait à partir de peintures. Les costumes sont beaux et colorés. On ne voit pas autant de détails que dans les films avec des acteurs ou même que dans les dessins animés habituels. C’est bien sûr parce que le film a été fait à partir de peintures. Je recommande ce film pour les belles peintures qu’on y voit. 
Ce n’est pas mon film préféré mais c’est quand même bon.

dimanche 4 mars 2012

LES CROCODILES 3: TOUS POUR UN


Un film étonnant à chaque instant
Par : Clovis Provost

Les crocodiles sont un groupe d’ados qui n’ont peur de rien et qui sont prêts à tout pour s’entraider. Pendant qu’ils célèbrent l’anniversaire d’un membre du club, un terrible accident arrive à l’un d’eux. Il ne lui reste que quelques jours à vivre si personne ne l’aide. Ses amis devront tout faire pour le guérir jusqu’à tenter de libérer quelqu’un qu’ils ont fait mettre en prison. Ce n’est pas aussi facile qu’ils le pensaient! Par chance, ils ont eu l’aide d’adultes.


Dès le début nous entrons dans l’histoire. Nous n’avons même pas le temps de nous ennuyer! Les personnages sont attachants. J’aurais aimé que tous les membres aident le blessé, je dis cela parce que celui qui est en chaise roulante n’a pas participé, il n’était pas là. Les comédiens jouent bien. La plupart des dialogues sont drôles. Les scènes sont touchantes puis drôles en passant par l’action. Ce film réserve beaucoup de surprises que vous n’auriez jamais imaginées. La musique suit bien les scènes. Par exemple : les scènes  romantiques, la musique était plus douce que dans les scènes d’action. Parfois l’écran se séparait en deux, montrant la même scène de points de vue différents. Les décors sont réussis. L’histoire n’est pas très crédible,  par exemple: les enfants, complètement libres qui partent pendant la nuit sans que leurs parents s’en inquiètent… Cependant,  c’est très divertissant!


J’ai beaucoup aimé ce film. Je le recommande mais à un public de 8 ans et + parce que les – de 8 ans ne comprendraient pas tout. Les adultes aussi vont aimer ce film. Par exemple : mon oncle l’a aimé. J’ai aimé qu’il y ait les bloopers (scènes ratées) des 3 films des crocodiles. Un incontournable pour ceux qui ont aimés les Crocodiles 1 et 2.

NICOSTRATOS LE PELICAN

 Un film à voir
Par Léa Desjardins


Sur une petite île grecque vit un jeune garçon appelé Yannis. Un jour, Yannis découvre un petit oiseau à moitié mort dans un bateau. Il décide donc de s’en occuper et le nomme Nicostratos. Yannis en prend bien soin, mais en cachette, car son père ne doit pas savoir qu’il a échangé Nicostratos contre la croix d’or de sa mère. Il devient une vedette dans son île qui attire plein de touristes grâce à Nicostratos, ce grand pélican blanc. Mais un jour tout change…

La qualité de ce film est superbe, les images sont magnifiques grâce au soleil chaud, à la mer et au paysage de la Grèce. On s’attache vraiment aux personnages; à certains moments de l’histoire on voudrait y rentrer et leurs dire quoi faire. Durant le film on pleure et on rit: en fait l’histoire vient vraiment chercher des émotions. Dans le film nous pouvons découvrir des choses par exemple : le pélican est le plus grand oiseau d’Europe. Moi, j’aimerais vraiment revoir ce film et j’espère qu’il sera de même pour vous.

vendredi 2 mars 2012

UN BEAU SOUVENIR DU FIFEM

Le 20 février dernier, nous avons demandé à des inconditionnels du FIFEM de nous parler de leur plus beau souvenir du festival. 


Nous avons choisi de publier aujourd'hui le très beau texte d'une maman, Michelle.

J’ai découvert le Festival en 2009.   Mon plus beau souvenir est le film Mia et le Migou,  un film d’animation vivant et très coloré avec de belles scènes.  Un mélange harmonieux du réel et du fantastique, de la nature, des animaux et des humains où l’amour, la bonté, le courage et la détermination  d’une petite fille de 10 ans a opéré des miracles.  C’est aussi une histoire d’amitié entre deux enfants provenant de deux mondes complètement différents.

L’ambiance du Festival m’a rappelé des souvenirs d’enfance, à une époque où assister à un film le dimanche matin  représentait l’activité la plus agréable.  On y rencontrait beaucoup d’enfants,  au lieu d’un pop-corn et d’un breuvage, on mangeait des arachides grillées,  de la tire, une crème glacée ou un slush.  Autre époque, autre pays,  mais même ambiance, même émerveillement.

C’était le premier film auquel j’avais assisté avec la petite N. qui avait alors 4 ans.  Il fallait voir ses yeux à la fin de la séance, ils brillaient de mille feux.  Elle m’a demandé quand est-ce que nous allions revenir.  Depuis lors, j’y vais avec elle à chaque année sans compter la période de Noel et les vacances d’été.

Je souhaite longue vie au FIFEM!  Longue vie au Cinéma Beaubien!


Michelle