lundi 14 mars 2011

DES LECTEURS PROVENANT DES QUATRE COINS DU MONDE!

Vous croyiez que le Festival International du Film pour Enfants de Montréal, ça ne touchait que les enfants montréalais?

Détrompez-vous! Les critiques des jeunes blogueurs du FIFEM ont été consultées par 1455 Canadiens, mais aussi 34 Français, 28 Américians, 23 Suédois, 16 Hollandais, 7 Norvégiens, 5 Russes, 4 Belges, 2 Suisses et 3 internautes provenant de l’Émirat des arabes unis!

Et ce n'est pas parce que le festival est terminé que la fréquentation de ce blogue est chose du passé! Encore aujourd'hui, 20 personnes différentes ont consulté le blogue et certaines de vos critiques ont été consultées plus de 150 fois !

dimanche 6 mars 2011

SIMPLE SIMON

SIMPLE SIMON




Par Aurélie Richard
Simon, un jeune homme ayant le syndrome d’Asperger, vient de quitter la maison de ses parents pour aller vivre avec son frère Sam, la seule personne qui le comprend sur Terre. Sam vient tout juste de s’installer avec sa copine.
Simon a ses habitudes et évite à tout prix les changements. Il n’aime pas qu’on le touche et ne cherche pas à communiquer avec les gens autour de lui. Il mange toujours les mêmes aliments circulaires à un certain jour de la semaine, son horaire ne change jamais, il calcule son temps à la seconde et crée sa propre musique, plus bruyante que bonne… Un jour, une goutte fait déborder le vase et la blonde de Sam en a assez des manies si particulières de Simon. Elle n’en peut plus et décide de quitter Sam. Simon part à la recherche d’une autre fille pouvant la remplacer.
J’ai vraiment apprécié ce film. J’ai remarqué l’originalité de la musique et des effets sonores. Au niveau visuel, les plans de l’espace nous transportent et laissent une impression de 3D. De plus, les dessins tracés un peu partout dans les scènes décrivent bien la pensée intrigante de Simon. Par exemple, si Simon perçoit un sentiment de joie chez une personne de son entourage, un bonhomme sourire apparaîtra à côté de celle-ci. Ce long-métrage illustre bien le syndrome d’Asperger et nous aide à mieux le comprendre. L’histoire a des moments drôles comme des moments tristes : de quoi divertir les spectateurs du début à la fin. Nous sentons que les comédiens ont joué de leur mieux et ils sont très doués dans leurs rôles. En plus de sensibiliser la population face aux personnes ayant ce syndrome, ce film est à voir en famille car il peut plaire à tous. Il n’est pas étonnant qu’il ait été choisi pour représenter la Suède aux Oscars.

samedi 5 mars 2011

ET VOICI... LOLA!

Par Romane Jacques

 

 


C'est l'histoire de Lola Veloso, une petite fille rayonnante née d'une mère allemande et d'un père brésilien.
 Dans ses rêves les plus fous, elle se transforme en Jacky Jones, une jeune star de la pop ! 
Sa vie sera chamboulée par des écrits bouleversant écrits sur le mur de sa maison : elle devra déménager.
 Lors de son premier jour d'école dans sa nouvelle ville, Lola partira à la recherche d'une meilleure amie mais... en 
vain. Entre Annalisa la snob, Flora qui sent le poisson et Frederike qui est toujours très occupée, le choix sera 
bien difficile ! La petite n'aura pas le choix: envoyer un ballon rouge dans le ciel sera la meilleure 
chose à faire pour se trouver une confidente. Un jour, Lola recevra un message mystérieux, emprisonné dans une bouteille.

Et voici... Lola ! est un beau film charmant. Les petites filles de nos jours l'apprécieront sûrement.
 La jeune Meira Durand, qui a la voix en or et qui danse merveilleusement, joue très bien son rôle. Le film est 
éclatant de couleurs à chaque scène. Le super scénario, que j'ai adoré, est une bonne source d'inspiration pour toute 
la famille. Il est aussi très drôle et absolument délicieux. Il nous apprend qu'il ne faut pas être raciste envers 
personne, et c'est très bien comme ça. Et voici... Lola ! a sûrement instruit même les adultes. La musique est très 
entraînante et les mouvements de la caméra ont un beau style. Ils s'ajustent bien avec les couleurs pétillantes.
 L'amitié, qui est le thème du film, est plus important que tout pour la belle Lola.


Franziska Buch, la réalisatrice, a eu une très bonne idée. Elle enseigne à l'Académie de cinéma de Baden-Wuerttemberg
et est aussi diplômée en philosophie et en littérature allemande. Franziska travaille présentement sur son prochain 
film qui sera son 6ième long-métrage.

LIONEL L'AFRICAIN

Par Maxime Winkler












Lionel vivait en Afrique, mais un jour il a dû déménager en Suisse. Il vit maintenant avec sa maman et son beau-père dans la partie italienne de la Suisse (le Tessin), ce qui explique pourquoi les dialogues sont en italiens. Un jour sachant qu’il allait mourir, le grand-père de Lionel lui donna deux choses : un talisman en forme de dent de lion et l’amour pour les lions. Quelques jours après être revenu d’Afrique, la classe de Lionel s’en va faire une visite au zoo et rencontre un lion qui se met à lui parler. Il demande à Lionel de le faire sortir du zoo pour retourner en Afrique. Lionel avait oublié son talisman. En revenant le chercher, il s’aperçoit que son pendentif est tombé dans la cage du lion. Lionel veut le ravoir mais le lion lui frappe fort la main et ce coup de patte lui fit très mal. La mère de Lionel et le gardien du zoo viennent à son secours. Les gardiens veulent euthanasier le lion. Lionel va faire tout son possible pour libérer le lion avec l’aide de ses compagnons de classe.

Dans ce film je trouve qu’il n’y a pas assez d’action, car je pensais que Lionel allait sauver le lion, mais ce ne fût pas le cas. Les plans étaient très variés et bien choisis mais j’ai trouvé que quelques images étaient un peu floues mais peut-être que c’était fait exprès. Le lion a bien été intégré dans le film. Dommage qu’il manque un peu de musique africaine qui aurait pu agrémenter le passage en Afrique. Je conseillerais ce film à des enfants de 6 à 10 ans.

vendredi 4 mars 2011

SKELLIG, L'HOMME HIBOU

Par Thomas Legault













 

Le film parle de l'histoire d'un jeune garçon qui déménage dans une maison délabrée pleine d'insectes, de champignons et autres. Le garçon commence à se douter que quelqu'un habite le hangar au fond de la cour. Il y découvre un vieil homme mangeant des escargots et autres insectes. L'homme étrange dit que pour l'aider, le garçon doit s'en aller et le laisser tranquille, mais le jeune homme s'obstine et continue à l'aider en lui apportant de la nourriture. Avec l'aide de sa nouvelle voisine, il essaie de percer le mystère de son existence. Malheureusement, sa mère qui vient d’accoucher d'une petite fille, est au désespoir car cette dernière a des problèmes cardiaques. Son père, désespéré, décide dans une impulsion de rage de faire brûler la cabane où se cache le vieil homme, que les deux amis réussiront à sauver. Le vieillard se décide alors à leur révéler sa véritable identité.

Frissons, dégoût et suspense garantis!
J'ai aimé ce film même si l'éclairage et la réalisation étaient un peu ordinaires, car les scènes étaient généralement sombres et tristes; même lorsque ces dernières étaient plus joyeuses. Par contre, j'ai bien apprécié que les personnages soient crédibles et attachants; les costumes étaient bien réussis et les effets spéciaux extraordinaires. Aussi, certaines scènes étaient très touchantes alors que les moments amusants sont plus rares. Malgré tout, le film finit très bien et nous laisse une image positive. L'originalité aurait pu être plus évolué car l'histoire de quelqu'un qui a le pouvoir de tout sauver et qui reste à convaincre n'est pas l'idée la plus récente... Bravo pour les décors magnifiques et variés.

Petit plus... Le court métrage KJFG NO.5 présenté avant Skellig est très comique et mérite selon moi une mention d'honneur. Bravo!!!

À PAS DE LOUP

 À PAS DE LOUP 
 










Par : Aurélie Ménard

Cathy est une jeune fille parisienne d’environ 10 ans, qui se croit invisible aux yeux de ses parents. Elle croit qu’ils ne la remarquent pas et qu’elle pourrait s’enfuir sans problème, sans se faire apercevoir. Elle décide donc de tester pour savoir si elle compte vraiment pour ses parents. Alors, elle part à pas de loup dans la forêt qui borde leur chalet de campagne et elle y vivra plusieurs aventures incroyables. Cathy cherche la liberté et l’indépendance, tout en se demandant si elle est importante pour ses parents.

J’ai adoré la bande sonore de ce film. Elle est parfois dramatique d’autres fois joyeuse ou encore triste. Cela reflète bien les états d’âme de Cathy. L’actrice principale est excellente et nous fait bien saisir les émotions du personnage, c’est la fille du réalisateur : Olivier Ringer. Par contre, il n’y a pas beaucoup de dialogue, car ce que l’on entend ce sont les pensées de la jeune fille, mais cela nous fait bien comprendre que les parents de Cathy ne s’occupent pas vraiment d’elle. Puis, le décor de la forêt est exceptionnel, il est très réaliste et ajoute de l’intrigue puisqu’il est tout sombre et produit des sons étranges pendant la nuit... De plus, la fin n’est pas vraiment expliquée, mais on devine la suite et elle clôt bien le film en douceur.

Je conseille ce film à un public de 7 ans et plus, bien sûr pour les enfants, mais aussi pour les parents. Car je crois que comme les parents de Cathy ont dû le faire, les adultes doivent sans cesse se mettre à notre place pour nous comprendre et réagir correctement. Ce film est basé sur l’amour et l’amitié, ce qui selon moi est un excellent sujet.

UN PÈRE EN HIVER


Par : Aurélie Ménard











Katharina, 12 ans, reçoit un téléphone mystérieux d’un marin qui veut parler à sa mère. Quand elle passe le téléphone à sa mère, cette dernière se fâche contre ce marin, Alexei, et lui raccroche au nez. La jeune fille, intriguée demande à sa mère qui s’est passée et elle apprend que c’était son père qui avait téléphoné. Katharina n’a ensuite qu’une seule idée en tête : retrouver Alexei. Elle part donc, avec sa voisine, Lene, pour retracer son père. Mais, au fur et à mesure que l’histoire avance, l’aventure se complique et on se rend compte qu’elle n’est pas la seule à avoir une recherche.

J’ai bien aimé ce film, qui illustrait bien une quête. Dans beaucoup de films et de livres, les personnages cherchent leurs parents biologiques. Mais, la manière dont ce film l’aborde est très intéressante. Les décors sont très beaux, et celui du bateau est franchement exceptionnel et on voit de merveilleux paysages d’Allemagne et de Pologne. L’actrice qui incarne Katharina est vraiment bonne. Puis, chaque nouveau personnage amené agrémente l’histoire et l’a fait avancer comme le fils de l’hôtelier, que j’ai bien apprécié, de la première auberge qu’ils visitent. L’histoire démarre assez vite, même peut-être un petit peu trop, on ne voit pas assez la vie de Katharina avant que celle-ci découvre que son vrai père est un marin. La fin du film est claire et termine bien l’histoire avec quelques petites péripéties finales.

Je propose ce film à toutes personnes ayant plus de 10 ans. Je crois que chaque personne qui a pu voir ce film au FIFEM est incroyablement chanceuse puisqu’il n’est même pas encore sorti en Allemagne! Donc, si vous ne l’avez pas vu vous devrez attendre jusqu’à peu près novembre prochain pour voir la quête de Katharina. Mais, je crois que cela vaut la peine d’attendre, croyez-moi!

CARLITOS ET LES HÉROS DU STADE


Par Maxime Winkler


 








C’est l’histoire d’un jeune garçon orphelin nommé Carlitos qui est passionné par le football européen. Son meilleur ami qui est grand et de forte taille paie un jeune homme chinois pour qu’il lui apporte des bonbons et des friandises. Le directeur de l’orphelinat qui s’appelle Don Hipolito déteste les enfants. Quand l’équipe internationale junior de football arrive en Espagne, Carlitos aimerait absolument en faire partie car il est très bon au football. Le directeur demande que l’élève qui veut y participer ait 5 sur 5 dans l’examen sur la faune pour participer au camp de sélection. Carlitos a étudié jour et nuit pour réussir cet examen. Il fit un 5 sur 5 mais le directeur lui enleva un point car il avait mal écrit. Carlitos avec l’aide du surveillant pu s’échapper pour aller aux heures d’entraînement. Carlitos est porté disparu, tout le monde le cherche. Est-ce que Carlitos pourra faire gagner son équipe ?

Je trouve que l’action ne vient pas capter l’attention assez rapidement. La traduction a été bien faite, j’ai tout compris ce que les personnages disaient. On pouvait prédire la fin du film car c’était un peu évident. Je trouve que les acteurs jouaient très bien. Les plans étaient très variés. Les plans étaient souvent filmés en travelling car on voit le joueur se déplacer partout sur le terrain. Les personnages étaient très crédibles. Les dialogues étaient bien formés et variés. Il y avait peu de répétition. On ne voyait pas souvent les paysages car l’histoire se déroule la plupart du temps dans l’orphelinat ou dans le stade. Les effets spéciaux (les chauves-souris) n’étaient pas très réussis.

jeudi 3 mars 2011

ENTREVUE AVEC LES MEMBRES DU JURY ENFANT ET LES BLOGUEURS

Vous les lisez depuis quelques jours maintenant: maintenant, regardez-les et écoutez-les!

LE DERNIER ÉTÉ DE LA BOYITA

Par Aurélie Richard














C’est l’histoire d’une jeune fille qui passe l’été avec son père à la Boyita. Elle y joue et s’amuse à observer le jeune Mario qui travaille avec sa famille dans les champs. Jorgelina voulait se rapprocher du jeune homme qu’elle trouvait de son goût. Ils font du cheval ensemble et discutent paisiblement. Elle en sait désormais beaucoup plus sur lui : il a fini ses études et continuera sa vie en aidant son père à la ferme. Il va bientôt participer à une grande course de chevaux très importante. Un jour, alors qu’ils jouaient ensemble, Jorgelina aperçoit du sang qui venait probablement de Mario. Elle pensait qu’il n’avait qu’une simple égratignure. C’est alors qu’il lui dévoile un secret déroutant, il n’était pas un garçon comme les autres. 
Je n’ai pas adoré ce film, mais je ne l’ai pas détesté non plus. Comment dire… Il est très original et spécial. Nous ne pouvons pas retrouver un sujet tel que celui qui a été abordé dans un autre film pour enfants. La problématique du film ne concerne pas beaucoup de personnes et les jeunes enfants pourraient avoir une certaine difficulté à la comprendre. Ce long-métrage parle généralement du développement sexuel des filles et de la différence.  Je pense que l’âge visé de ce film devrait être fixé plutôt à 12 ans qu’à 10 ans, dépendamment de la maturité de la personne. Un enfant plus jeune pourrait risquer de s’ennuyer et de s’endormir.

D’un point de vue artistique, les paysages sont magnifiques et donnent l’envie soudaine de voyager. Malgré ma sensibilité habituelle aux différences, le sujet, tel qu’il est traité dans ce film, ne m’a pas particulièrement touché. Le personnage, Mario, démontre peu ouvertement sa souffrance et nous ne pouvons pas la vivre avec lui. La fin du film n’en dit pas assez et les spectateurs veulent en savoir plus !!

ANTOINE

Par Aurélie Ménard










Antoine (5 ans) est un petit garçon bien débrouillard même s’il a un gros désavantage par rapport à la plupart des gens : il est aveugle. Par contre, il est extrêmement astucieux : il connaît le braille et utilise un microphone pour tout enregistrer les sons qui l’entourent dans sa ville, Montréal. Mais un jour, il apprend la disparition énigmatique de Madame Rousky, qui se volatilise mystérieusement dans une goutte d’eau. Il part alors sa propre enquête avec ses deux amies, Maëlle et Julietta, en cherchant partout cette dame dans toute l’eau qu’il trouve.

Ce documentaire est très intéressant, car il n’y a pas beaucoup de films qui nous présentent la vie d’un jeune aveugle. De plus, c’était un documentaire, mais en même temps c’est une fiction située entre la réalité et l’imaginaire d’Antoine. Il y avait quelques aspects que je n’ai pas totalement compris, mais je crois que c’était pour illustrer l’imagination d’Antoine et de la réalisatrice, Laura Bari, qui était vraiment débordante. Le film était plus pensé pour nous faire réfléchir, nous toucher et nous faire comprendre la réalité de ce jeune aveugle que pour nous faire rire ou bien pleurer. J’ai bien aimé la trame sonore qui était un peu mystérieuse donc qui se collait bien avec l’enquête du jeune garçon. Il y avait beaucoup de gros plans, mais quelques-uns n’étaient pas assez éclairés donc on ne voyait pas bien l’expression faciale du jeune aveugle.

Finaliste pour le Jutra du meilleur documentaire en 2011 et gagnant d’un prix donné par RIDM (Rencontres Internationales des Documentaires de Montréal), Antoine aborde bien la cécité et nous fait bien découvrir la vie d’un jeune aveugle.  De plus, ce film nous montre que, peu importe notre apparence, notre personnalité ou nos problèmes de santé, tout le monde rêve et imagine…

Alors, public de huit ans et plus, laisser divaguer votre imagination avec Antoine!

SAM, 12 ANS, IMMORTEL

Par Maxime Winkler


Sam est un jeune garçon de 12 ans qui a la leucémie et qui mourra probablement bientôt. Il fait des vidéos sur sa vie et rédige un journal intime dans lesquels il se pose souvent des questions qui restent sans réponse. Il voudrait faire des choses que tout le monde ne peut pas faire. Il veut partir en ballon dirigeable et devenir scientifique. Il veut embrasser une fille. Monter les escaliers roulants à l’envers. Félix, un garçon atteint de la leucémie, l’aidera pendant tout au long du parcours de Sam à accomplir la plupart de ses projets. Félix mourra de la leucémie. Sam pourra accomplir tous ses souhaits sauf de devenir un grand scientifique connu mondialement. Mais…

Ce film est très émouvant, d’ailleurs j’ai entendu dans la salle plusieurs personnes pleurer et je me suis même surpris à avoir les larmes aux yeux. L’histoire démarre très vite car on voit directement Sam avec Félix. Le film aborde un sujet qu’on ne retrouve pas souvent. Les personnes sont très attachantes. Le narrateur était très bon. La fin de l’histoire est un peu surprenante car je ne m’y attendais pas. Les images sont belles et les plans sont très variés.

Pour les personnes aimant les films émouvants, allez-y ! C’est pour vous !

MAGICIENS: PÈRE ET FILS

Par Thomas Legault

C'est l'histoire d'un père et de son fils qui admirent un magicien pour son fameux numéro où il fait disparaître une candidate. Un jour, le père et le fils créent une compagnie de magie et produisent des spectacles pour le public. Durant une vente d'articles de magie, le père trouve un article permettant de faire disparaître les gens. Malheureusement, cet article est vendu à un coût exorbitant; mais le père ayant compris le tour décide de fabriquer cet objet lui-même. Lors du spectacle, il réussit à faire disparaître une personne mais quand vient le temps de la faire réapparaître les choses se compliquent...

J'ai trouvé que ce film manquait un peu d'originalité, mais qu'il était bien réussi côté technique et artistique. Le dénouement est aussi très bien. Malgré tout, le film est très amusant et il retient même l'attention des plus petits spectateurs, ce qui est un vrai tour de force! Durant la présentation du film, j'étais accompagné de mes quatre cousins et cousines. Ma cousine Léa a adoré la fin et les punchs, et son frère Étienne a trouvé que les tours de magie étaient bien choisis. Les deux autres sont plus petits et ils n’ont pas dit un mot de tout le film !

mercredi 2 mars 2011

JE M'APPELLE KALAM

Par Aurélie Richard


Chhotu, un jeune garçon indien serviable, travaille depuis un moment chez un propriétaire de casse-croûte car sa mère est à court d’argent. Là-bas, il doit accomplir des travaux comme s’occuper du tourisme, servir les clients, concocter le thé ou encore exécuter diverses tâches ménagères. Malgré son dur labeur, il garde toujours son immense sourire. Chhotu aimerait bien fréquenter l’école mais il n’a pas les moyens car seuls les enfants au sang royal ou riches peuvent y aller. Ce petit garçon apprend plusieurs langues grâce à ses livres : l’Anglais, l’Hindi et le Français. Il veut devenir un grand homme qu’on salue et respecte. Un jour, il rencontre un prince de son âge. Ce prince veut en savoir plus sur lui parce qu’il n’a pas d’amis. En secret, ils se voient de plus en plus et jouent ensemble…
Je m’appelle Kalam est un film que j’ai beaucoup apprécié. Le personnage principal de l’histoire semblait se contenter de tout et de rien en gardant son grand sourire. Nous pouvons en tirer une leçon : nous n’avons pas besoin d’argent pour être heureux dans la vie. Il en est la preuve. Ce film montre que le savoir et l’éducation sont très importants pour chacun de nous. Pour un film ayant comme sujet les inégalités sociales, je le trouve très réussi et réaliste. Ce film nous permet d’en apprendre plus sur les problématiques de l’Inde, comme la pauvreté, tout en s’amusant. Il illustre bien l’Inde avec ses décors extravagants, sa musique dont les sons proviennent d’instruments méconnus, ses vêtements festifs et la nourriture chaleureuse de ses casse-croûtes. Les acteurs jouaient très bien leur rôle et leurs personnages donnaient vie à l’histoire. Je lève mon chapeau. 

Ce film, en général, était bien et je conseillerais certainement à quelqu’un de l’âge visé d’aller le voir. Par contre, j’ai eu de la difficulté à m’habituer aux sous-titres et aux voix en même temps, mais on s’y habitue. En résumé, un film à voir en famille pour les curieux.

mardi 1 mars 2011

LE GARDIEN DE LIVERPOOL

Par Romane Jacques




Imagination, courage, amitié : voici la vie de Jo qui subit de l'intimidation à l'école.Pour ne plus se faire harceler, il devra trouver la carte de soccer la plus populaire en ville – celle du Gardien de Liverpool. Pour y arriver, il devra s'assumer car Mari, une nouvelle fille arrivée en ville, qu'il trouve très belle, aime les gars qui ne mentent pas et qui se défendent. C'est très difficile pour Jo car Tom Erik, le plus grand de sa classe, le bat s'il ne fait pas ce qu'il lui dit ! De plus, sa mère est surprotectrice avec lui, ce qui rend sa vie encore plus pénible ! Ses camarades de classe le trouvent bizarre à cause de l'intimidation et ses mensonges lui causent une tonne de problèmes. La façon dont il s'en sort pourrait aider plusieurs jeunes qui subissent de l'intimidation.

Le Gardien de Liverpool est un film très drôle ! Il a fait rire énormément de monde et peut facilement nous faire pleurer aussi. L'imagination du personnage principal nous transporte dans un monde différent. Le film traite clairement d'intimidation, un sujet chaud ces jours-ci. Beaucoup de personnes ont considéré ce film comme leur préféré. Les images sont claires et les mouvements précis de la caméra s'ajustent avec brio au film. Le film est aussi très triste et touchant pour tous les spectateurs à cause des malheurs de Jo. Pourtant ce film n’est pas parfait : il est parfois un peu ennuyant car c'est toujours les mêmes actions qui se produisent.

Arild Andresen, le réalisateur, a gagné avec ce film l'Ours de Cristal à la Berlinale.

L'HOMME LE PLUS FORT

Par Romane Jacques










Luuk Bos, un garçon roux et calme, se faisait toujours raconter des histoires par sa mère. Elle lui racontait souvent que son père était l'homme le plus fort de la Hollande. Le garçon trouvait ces histoires fascinantes et partit à la recherche de ce mystérieux homme.

Pendant une compétition d'hommes forts, le petit était certain qu'un grand costaud, tout aussi roux que lui, était son père. Le jour de sa première expérience au secondaire, Luuk rencontra une jolie fille prénommé Minke. Peu après, ils tombèrent amoureux mais cachaient toujours leur sentiments à l’autre. Sachant que l'homme fort n'était pas du tout son paternel, Luuk et Minke devinrent des espions redoutables pour le retrouver ! Après avoir avoir lancé une annonce sur YouTube, les deux amis eurent un coup de fil concernant la recherche. La personne racontait qu'elle avait vue un homme prénommé Hovins qui avait les mêmes caractérisiques que Luuk. Suite à ces recherches et après plusieurs rebondissements, Luuk découvrira que la vie parfois nous réserve bien des surprises et que ce que l'on cherche nous pend parfois au bout du nez...

Ce film avait un scénario intelligent car il n'était pas comme les autres. Les images et les paroles des personnages nous faisaient réfléchir et comprendre beaucoup de choses. La musique s'accordait assez bien mais le titre aurait pu être plus original, de la part de certains blogueurs (dont moi). Le réalisateur ne cherchait pas vraiment à faire rire mais à nous instruire et à nous toucher, pour qu'on apprécie encore plus ce bijou. Il nous faisait naviguer en étant parfois brusque dans certaines scènes, soi-disant très belles. Les comédiens étaient crédibles et jouaient bien du début à la fin. Ce film nous à tous touchés et fait rire. Il illustrait un très beau thème, celui de la famille. Il y avait les liens du sang mais il y avait aussi les liens qui venait de l'amour pour Luuk et René (l'homme le plus fort) qui n'était pas son père biologique.

Mark de Cloe, le brillant réalisateur, a gagné plusieurs prix prestigieux,comme celui d'Italia. Cette reconnaissance est vraiment méritée pour Mark.

LES CROCODILES SONT DE RETOUR

Par Thomas Legault



















En gros, le film raconte l'histoire d'un groupe d'amis qui cherche un nouveau quartier général, car le précédent a été découvert... Une fois le quartier général trouvé, ils s'installent et essaient de trouver du matériel, mais malheureusement l'usine dans laquelle travaillent les parents de deux des membres du club ferme à cause d'un bris de machines répété. Des membres du club doivent donc déménager, au grand désespoir des autres Crocodiles. Plus tard, la bande découvre par un hasard total que les machines ne sont pas brisées mais bien désactivées intentionnellement. Par contre, quand ils essaient de le prouver, leurs preuves s'envolent et leurs parents ne les prennent pas au sérieux. Les crocodiles lancent alors une enquête pour prouver qu'ils disent la vérité.


Avis personnel : je trouve qu'autant d’un point de vue artistique que technique, ce film est exemplaire.

Voici ce qui m'a marqué particulièrement: la crédibilité des personnages et leurs dialogues; la qualité des images et le bon jeu de caméra; l'histoire démarre assez vite et l’on reste en suspend jusqu'à la fin; les costumes des acteurs sont très biens puisqu'il y a un rapport avec l'histoire; la musique ainsi que les décors sont appropriés aux événements en général. J’ai également apprécié les changements de décors fréquents et variés;  finalement, la dernière scène clôt bien le film.

Le seul bémol: je conseillerais ce film aux enfants de 7 à 12 ans ainsi qu'aux familles.

Suspense, amusement et bons souvenirs garantis!