dimanche 6 mars 2011

SIMPLE SIMON

SIMPLE SIMON




Par Aurélie Richard
Simon, un jeune homme ayant le syndrome d’Asperger, vient de quitter la maison de ses parents pour aller vivre avec son frère Sam, la seule personne qui le comprend sur Terre. Sam vient tout juste de s’installer avec sa copine.
Simon a ses habitudes et évite à tout prix les changements. Il n’aime pas qu’on le touche et ne cherche pas à communiquer avec les gens autour de lui. Il mange toujours les mêmes aliments circulaires à un certain jour de la semaine, son horaire ne change jamais, il calcule son temps à la seconde et crée sa propre musique, plus bruyante que bonne… Un jour, une goutte fait déborder le vase et la blonde de Sam en a assez des manies si particulières de Simon. Elle n’en peut plus et décide de quitter Sam. Simon part à la recherche d’une autre fille pouvant la remplacer.
J’ai vraiment apprécié ce film. J’ai remarqué l’originalité de la musique et des effets sonores. Au niveau visuel, les plans de l’espace nous transportent et laissent une impression de 3D. De plus, les dessins tracés un peu partout dans les scènes décrivent bien la pensée intrigante de Simon. Par exemple, si Simon perçoit un sentiment de joie chez une personne de son entourage, un bonhomme sourire apparaîtra à côté de celle-ci. Ce long-métrage illustre bien le syndrome d’Asperger et nous aide à mieux le comprendre. L’histoire a des moments drôles comme des moments tristes : de quoi divertir les spectateurs du début à la fin. Nous sentons que les comédiens ont joué de leur mieux et ils sont très doués dans leurs rôles. En plus de sensibiliser la population face aux personnes ayant ce syndrome, ce film est à voir en famille car il peut plaire à tous. Il n’est pas étonnant qu’il ait été choisi pour représenter la Suède aux Oscars.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ta critique rend bien les forces de ce film à la fois cocasse, divertissant et émouvant.
Mon coup de coeur du FIFEM. Je dirais même qu'il est mon préféré cette année...

Anonyme a dit…

Une belle critique pour conclure le FIFEM. Le film gagnant ? À te lire, il devrait surement être considéré !