jeudi 3 mars 2011

ANTOINE

Par Aurélie Ménard










Antoine (5 ans) est un petit garçon bien débrouillard même s’il a un gros désavantage par rapport à la plupart des gens : il est aveugle. Par contre, il est extrêmement astucieux : il connaît le braille et utilise un microphone pour tout enregistrer les sons qui l’entourent dans sa ville, Montréal. Mais un jour, il apprend la disparition énigmatique de Madame Rousky, qui se volatilise mystérieusement dans une goutte d’eau. Il part alors sa propre enquête avec ses deux amies, Maëlle et Julietta, en cherchant partout cette dame dans toute l’eau qu’il trouve.

Ce documentaire est très intéressant, car il n’y a pas beaucoup de films qui nous présentent la vie d’un jeune aveugle. De plus, c’était un documentaire, mais en même temps c’est une fiction située entre la réalité et l’imaginaire d’Antoine. Il y avait quelques aspects que je n’ai pas totalement compris, mais je crois que c’était pour illustrer l’imagination d’Antoine et de la réalisatrice, Laura Bari, qui était vraiment débordante. Le film était plus pensé pour nous faire réfléchir, nous toucher et nous faire comprendre la réalité de ce jeune aveugle que pour nous faire rire ou bien pleurer. J’ai bien aimé la trame sonore qui était un peu mystérieuse donc qui se collait bien avec l’enquête du jeune garçon. Il y avait beaucoup de gros plans, mais quelques-uns n’étaient pas assez éclairés donc on ne voyait pas bien l’expression faciale du jeune aveugle.

Finaliste pour le Jutra du meilleur documentaire en 2011 et gagnant d’un prix donné par RIDM (Rencontres Internationales des Documentaires de Montréal), Antoine aborde bien la cécité et nous fait bien découvrir la vie d’un jeune aveugle.  De plus, ce film nous montre que, peu importe notre apparence, notre personnalité ou nos problèmes de santé, tout le monde rêve et imagine…

Alors, public de huit ans et plus, laisser divaguer votre imagination avec Antoine!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo pour ta critique!
J'ai vraiment le goût d'aller voir le film.

Aurélie Richard

Anonyme a dit…

Une critique bien écrite qui nous donne le goût de voir ce documentaire qui traite d'un univers qui nous échappe. Voici une belle occasion de prendre le temps de le découvrir et de mieux le comprendre.

Anonyme a dit…

Aurélie Ménard est bel et biien la meilleure critique de Montréal, tu nous donnes bien envie de voir ce merveilleux film

Une-Fille-Moins-Blonde-Que-Toi-Du-Groupe-123